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L'e-commerce est un secteur qui recrute mais à quel prix!

L’e-commerce est un secteur qui recrute selon le bilan du Contrat d’études prospectif (CEP) sur les métiers spécifiques du e-commerce signé par la DGEFP, le Forco et son Observatoire prospectif du Commerce, le Syndicat national de la Vente à distance (SNVAD) et la Fédération e-commerce et vente à distance (FEVAD) et réalisé par le Cabinet Geste et le Credoc.

Le bilan constate par ailleurs que trois familles de métiers concentrent 60% des effectifs. Il montre en effet qu’1 emploi sur 4 s’exerce dans les métiers de la logistique/supply chain, 1 sur 5 dans le commerce et de la relation client et 1 sur 6 dans la production et de la gestion de contenu.

Selon le bilan, 3 recrutements sur 4 réalisés en 2012 répondent à une création ou un accroissement d’activité. Parmi les recrutements réalisés en 2012, les 2/3 concernent une personne de niveau Bac+2 et plus, avec une exigence forte en matière d’expérience professionnelle. Au total, l’embauche dans les entreprises du e-commerce a augmenté de 22% par an en moyenne, entre 2006 et 2010.

A charge, il paraît nécessaire de nécessaire de faire un point sur le commerce sectoriel des biens culturels, électrotechniques, informatiques et électrodomestiques. Le e-commerce, certes recrute mais à quel prix. Une évolution destructrice d’emplois.

Virgin liquidée, Fnac vendue, et ce n'est qu'un début

Après Game France et The Phone House, au tour de Virgin de tirer sa révérence en France , et dans des conditions peu glorieuses pour ses dirigeants. Et demain la Fnac ?

C’est le 17 juin 2013 que Virgin a définitivement cessé son activité suite à la liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce de Paris. 26 magasins fermés, 960 salariés sur le carreau.

Le même jour, rumeurs autour de la Fnac

Le 17 juin toujours, le Parisien révèle dans un article que 600 postes seraient menacés à la Fnac. Et cela à trois jours de l'entrée en bourse de la filiale de PPR (nouvellement nommée Kering). Cette information, issue d'une source interne, est aussitôt démentie par le groupe. L'avenir dira lequel avait raison, mais on ne sait si le groupe tirera profit de l'annonce d'un plan d'économie de 80 millions d'euros. Enfin, les actionnaires plutôt qui se verront remettre une action Fnac pour 8 actions Kering détenues, et pourront ainsi les vendre après le 20 juin, date d'entrée en bourse de la Fnac. Vous suivez ?

Quoi qu'il en soit, ce n'est pas tant le plan social prévu ou pas qui est important, mais bien l'avenir de la distribution physique des biens culturels. Et ici, force est de constater que la Fnac pèse bien peu face à Amazon ou Itunes, et que ce ne sont pas les ventes de PEM (même avec de très beaux rayons) qui feront la pérennité de la Fnac. Ni les magasins en franchise qui tardent à ouvrir,

Pixmania toujours en vente, érosion constante du nombre de magasins dans les groupements

Il serait démentiel de nier les difficultés que connaissaient également les distributeurs non dépendants des biens culturels (musique, livres et vidéo). Et parmi eux, Pixmania, The Phone House mais aussi bien d'autres. Dans le domaine de l'électrodomestique, le leader Darty tente de rassurer malgré la baisse de son chiffre d’affaires et les dernières rumeurs sur sa mise en vente.

De son côté, Boulanger (et HTM) travaille en silence et en toute discrétion mais bénéficie de multiples ouvertures sur le web ( iménager, webdistrib ), le discount ( Electrodépôt ) la location ( lokéo )... Sans oublier des marques propres, Essentiel B et Listo, aujourd'hui reconnues par les consommateurs.

Cependant, le point faible de ces deux enseignes reste la lenteur avec laquelle les magasins, et les vendeurs, opèrent leur mue. Ici, la digitalisation et la formation sont des concepts qui doivent être revus de toute urgence.

Mais soyons honnêtes, qu’en est-il chez Carrefour avec les secteurs EPCS ? Quel est l’avenir proche de ces secteurs de « faire falloir et de faire venir » ? Certes le groupe a investi fortement sur la formation de sa force de vente mais commercialement compte t-il sérieusement sur son concept « Street Palette » pour révolutionner le commerce sectoriel ? Si c’est cela, la messe est dite. Rendez-vous en juin 2014.

Moins médiatiquement sans doute, moins brutalement aussi, la fin ou la cession d'acteurs historiques sera annoncée. Mais à la fin de la crise, le commerce associé restera, sous une autre forme, et s'adaptera. Réduit dans son nombre mais modernisé, digitalisé, et inventif...

source:neomag - focarrefourvenette

L'e.commerce, une croissance destructrice d'emplois! L'e.commerce, une croissance destructrice d'emplois!
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