Au moment où le gouvernement réclame au plus grand nombre des efforts importants pour sauver les retraites par répartition – en
gros : « travailler plus et plus longtemps pour gagner moins » -, au moment où se concocte à Matignon
et à l’Elysée un plan de rigueur sans précédent, les « sans-gêne » de la République, eux, continuent à s’en donner à cœur joie : après le déplacement d’Alain
Joyandet en Haïti à 116.000 euros, les deux appartements de fonction de Christian Estrosi et de Fadela Amara ; après la « mission » de Christine Boutin à 9500 euros, le voyage
somptuaire en Afrique du Sud de Rama Yade à 45.000 euros ; après le cumul-emploi retraites des ministres, les 12.000 euros de cigares de Christian Blanc… Après la nomination du fils de
Roselyne Bachelot à l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation à la Santé), le népotisme à grande échelle qui règne dans les cabinets ministériels et les établissements publics…
Ajoutons l’indéfendable mélange des genres, pour ne pas dire la consanguinité, entre certains politiques et les milieux d’affaires : l’épouse d’Eric Woerth, ex-ministre du Budget, s’occupant
des affaires financières de Mme Liliane Bettencourt, première fortune de France, est-ce bien cela « la démocratie irréprochable » dont l'ex candidat du pouvoir
d'achat, Nicolas Sarkozy, nous vantait les mérites en 2007 ?
En réalité, les uns cumulent les galères, les autres les privilèges. Ce qui est vrai pour la république, l'est
également pour les grandes sociétés du CAC 40 avec les retraites "châpeaux" et maintenant 'lasagne" comme celle de Mr Olofsson, patron de chez Carrefour. Combien de temps cela peut-il décemment durer ?
sources:marianne2.fr-focarrefourvenette.fr