Le chef de l'état garde le cap en écoutant les inquiétudes sociales. Maintenant, lorqu'il qu'il y a un mouvement social, il s'en
aperçoit. Il veut moderniser le pays pour le sortir de la crise, mais pas en embauchant des fonctionnaires ni en augmentant massivement le smic. Selon lui, les réformes doivent continuer,
hôpital, lycée, université, formation professionnelle, il a oublié de citer la réforme du repos domincal mais il y a pensé très fort . Au fond, il propose le chemin de l'effort
que lui et ses amis ne pratiquent pas.
La succession de plans annoncés en cascade depuis l'automne donne l'impression que le président court derrière les évênements, sans réelle vision. Les 2,5 milliards d'euros d'aides annoncés
mercredi ont peu de chance de calmer les mécontentements dans le pays qui a gardé en travers de la gorge les 360 milliards de prêts et de garanties consentis en octobre pour sauver les banques.
Il doit maintenant se réinventer.
A la sortie de l'Elysée, les syndicats des salariés ont fait part de leur déception. Une journée d'action est d'ailleurs prévue le 19 mars. Elle devrait être maintenue. Face à la situation
des salariés actuellement, les mesures gouvernementales anoncées sont très insufisantes, l'action syndicale doit payer et il faut continuer à faire pression sur le gouvernement pour aller jusqu'à
un changement de cap.